Le pancréas ne fournit plus l'insuline nécessaire à la vie, ses îlots s'autodétruisent, c'est le diabète de type 1. Il faut de l'insuline apportée de l’extérieur à des doses adaptées aux variations de la glycémie pour vivre sans augmentation des risques.
L'automatisation de cette délivrance d'insuline, c'est la "boucle"
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Actuellement la "boucle" est semi-fermée grâce à des pompes à insuline et des capteurs de glucose qui indiquent la glycémie en continu.
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Des chercheurs travaillent pour que le diabète insulinodépendant qui atteint de plus en plus de personnes dont de nombreux enfants puissent se traiter de mieux en mieux.

L'association a pour objet de promouvoir l'évolution des traitements du diabète en vue de favoriser l'équilibre glycémique des diabétiques insulinodépendants.
La philosophie générale qui l'anime est que la vie ne doit pas être étriquée par le diabète ; c'est le traitement qui doit être adapté à la richesse de la vie, à sa diversité. Il faut "boucler" le diabète pour l'empêcher de nuire et faire évoluer la technologie vers une "boucle" de traitement par une pompe à insuline asservie à un lecteur de glycémie permanent.
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Traités par pompe à insuline depuis plusieurs années, les créateurs de l'association souhaitent communiquer leur expérience à des diabétiques désireux de préserver leur confort de vie tout en améliorant leur équilibre glycémique.
Pour ce faire, l'association réalisera toutes formes d'informations sur les évolutions récentes des modes de traitement : publications, manifestations, communications.
A propos

Avant la découverte de l'insuline, le seul moyen de freiner l'évolution de la maladie dans l'espoir de trouver un traitement, était l'alimentation. Le centre Rockfeller avait d'ailleurs créé un centre spécialisé dans la diète sévère, pour retarder le plus possible le moment de la mort. C'est comme cela qu"Elizabeth Hugh, diagnostiquée en 1919, a eu la chance de bénéficier de la découverte de l'insuline, en 1921 (Retrouvez l'histoire du livre ici).
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Depuis 1921, date de la découverte de l'insuline, de nombreuses recherches ont été menées pour améliorer :
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La gestion de l'alimentation :
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d'une diète sévère​
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à un régime "diabétique"
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puis à l'apprentissage de l'insulinothérapie fonctionnelle.
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L'efficacité de l'insuline et ses méthodes de diffusions :
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d'abord par voie sous-cutanée (SC) :
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grâce aux injections ultra-rapides, rapides, semi-lentes mixtes et plus récemment la lente
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puis aux pompes à insuline externes permettant la diffusion continue de l'insuline
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puis par voie intra-péritonéale (IP) :
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grâce aux pompes implantées dans la poche péritonéale
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puis au cathéter implanté, relié à une pompe externe
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mais aussi par voie intra-véneuse (IV)
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Les méthodes de surveillance de la glycémie (taux du sucre dans le sang) :
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d'abord avec la vérification du taux de glucose dans les urines​
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puis avec les appareils d'auto-surveillance qui vérifient le taux de glucose dans le sang
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et plus récemment, les capteurs de glycémie en continu qui vérifient le taux de glucose dans le tissu interstitiel.
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Les méthodes de diffusion du glucagon :
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d'abord avec le kit de glucagen​
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puis avec les pompes externes à double réservoir (insuline + glucagon).
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Les méthodes de greffes d’îlots :
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avec les premières greffes​
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puis l'amélioration de la sélection des îlots prélevés
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mais aussi la possibilité de "cultiver" des cellules Béta sur une puce électronique.​
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L'objectif final bien entendu, en attendant la guérison, c'est de fermer la boucle qui intégrera automatiquement toutes les données (repas, sport, taux de glucose, etc..) pour permettre, de façon automatique et sans l'intervention du patient,
le bon équilibre de la glycémie, en continu.
Breakthrough : Elizabeth Hugh, the discovery of insulin and the making of a medical miracle
C'est en 1919 qu'Elizabeth Hughes, la fille de onze ans du plus distingué juriste et politicien américain, Charles Evans Hughes, a reçu un diagnostic de diabète juvénile, diabète de type 1. Il s'agit essentiellement d'une condamnation à mort.
La seule forme acceptée de traitement : la famine. Elle atteindra le poids de 22kg (lquarante-cinq livres) et juste la peau sur les os.
À des kilomètres de là, les chercheurs canadiens Frederick Banting et Charles Best réussissent à identifier et à purifier l'insuline des pancréas d'origine animale - un miracle bientôt entaché de jalousie scientifique, d'une intense concurrence commerciale et de combats de poing.
Dans une course contre le temps et une maladie ravageuse, Elizabeth devient l'un des premiers patient à recevoir des injections d'insuline - tout au long de ses découvreurs et une compagnie pharmaceutique peu connu luttent pour le rendre disponible pour le reste du monde. Revivez l'histoire réconfortante de la découverte de l'insuline comme on ne l'a jamais racontée auparavant. Écrit avec le détail authentique et le suspense de l'aventure.

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